Ce qu’il faut savoir sur les monuments cinéraires

La crémation intéresse de plus en plus de français, et par conséquent, l’intérêt pour les monuments cinéraires se fait croissant. Mais de quoi s’agit-il réellement et quels sont les différents types de monuments cinéraires ? C’est ce que nous tâcherons de voir dans cet article.

Définition d’un monument funéraire

Un monument cinéraire est un monument destiné à accueillir une urne funéraire contenant les cendres du défunt et déposée par la famille suite à une crémation. L’étymologie du mot cinéraire (« cinerarius » en latin) indique d’ailleurs une affiliation avec les cendres. Les proches pourront alors s’y recueillir et rendre hommage au défunt. Déposer une urne funéraire sur un monument cinéraire est une alternative à la dispersion des cendres et au dépôt en columbarium.

Il est généralement moins imposant que les autres monuments funéraires classiques et il est aussi possible de le personnaliser en gravant un texte ou l’identité du défunt sur la pierre tombale. L’urne peut être déposée sur la « case urne » du monument funéraire. Il s’agit d’une case d’environ 50 x 50 cm capable d’accueillir l’urne à l’intérieur. Mais on peut également mettre l’urne en terre ou dans un caveau.

Les types de monuments cinéraires

Il existe plusieurs types de monuments cinéraires, en fonction de la volonté du défunt ou de la famille. On peut ainsi choisir un monument cinéraire collectif et public (on parle alors de columbarium) ou un monument individuel ou familial (tombe d’urne ou cavurne).

– Le columbarium

Un columbarium est un monument cinéraire public ou collectif composé de plusieurs cases placées en rang dans une paroi à la forme plus ou moins complexe. Ces cases sont destinées à abriter les urnes contenant les cendres des défunts. Chaque case est scellée et peut contenir une à quatre urnes. Les informations sur les défunts sont gravées sur une dalle en granit, en marbre ou en pierre.

Dans un cimetière, le columbarium est placé dans un endroit précis désigné par le maire de la commune, et il est aussi nécessaire de faire une demande auprès du maire pour y être placé. Ce dernier est également chargé de valider les inscriptions apposées sur le columbarium. Ces inscriptions ne peuvent d’ailleurs être faites que par une entreprise de pompes funèbres.

– Le cavurne

Si le défunt ou la famille souhaite plus d’intimité, le cavurne serait alors mieux adapté. Il s’agit d’une case d’environ 50 x 50 cm dans laquelle sera déposée l’urne funéraire contenant les cendres du défunt. En général, le cavurne est enterré et placé sur une concession cinéraire dont il faut faire la demande auprès du maire de la région. Pour ce qui est des ornements, on y trouve des compositions florales, des médaillons, des inscriptions, des plaques etc.

– La tombe cinéraire

La tombe cinéraire se distingue des autres monuments cinéraires par plusieurs aspects : elle est plus petite, plus simple sur le plan esthétique, et est destinée à être mise sous terre. L’urne sera donc enterrée ou inhumée en pleine terre. Par rapport aux autres monuments, la tombe cinéraire est moins onéreuse. Elle sera placée dans un jardin d’urnes ou un jardin de tombes cinéraires. Il est également possible de l’inhumer dans une concession pour cercueils en pleine terre déjà existante. La tombe pourra être identifiée à l’aide d’un monument funéraire ou d’une plaque funéraire.

L’emplacement d’une sépulture cinéraire est soit gratuite, soit en concession. Si la concession est payante, alors la durée de l’emplacement est généralement de 15 ou 30 ans et reconductible. En revanche, pour un emplacement gratuit, la durée est indéterminée. Elle va généralement de 5 ans en 5 ans. Au terme d’une concession, la mairie envoie un courrier aux proches 1 an ou 6 mois avant la fin de l’échéance afin de les notifier et pour qu’ils puissent entamer les démarches pour renouveler la concession s’ils le souhaitent.