Ce qu’il faut savoir sur l’ostéopathie

9 Avr 2015 | Santé

Ce qu'il faut savoir sur l'ostéopathie

Bien que l’ostéopathie soit une thérapie de plus en plus populaire en France, la perception globale de cette thérapie est encore assez inexacte. Reconnue en France depuis 2002, cette médecine douce permet de proposer aux malades une alternative non invasive à la médecine traditionnelle. Toutefois, ce n’est pas un remède miracle et il faut avoir conscience des limites de cette thérapie.

 

Comment fonctionne l’ostéopathie ?

Deux principes fondamentaux gouvernent l’ostéopathie. Le premier est qu’il existe une interdépendance fonctionnelle entre toutes les parties de l’organisme. Le second étant que le fonctionnement normal de l’organisme ne peut être garanti que si toutes les parties jouissent d’une irrigation sanguine normale et sont exempts de lésions.

En d’autres termes,  pour soigner un trouble affectant une partie spécifique du corps d’un patient, l’ostéopathe peut être amené à rechercher la cause du malaise, dans une autre partie du corps qui en apparence, ne présente aucun problème. Il pourra par exemple traiter un pied pour résoudre un problème qui se manifeste dans le dos, ou vice-versa. Conscients de relations qui existent entre les parties du corps humain, les ostéopathes permettent, juste avec le touché de soigner un trouble.

 

Une thérapie tactile

L’ostéopathie est une médecine qui se pratique avec les mains. Les mains du praticien font office d’instrument de perception et d’outil d’action. Au cours d’une séance, l’ostéopathe procède à une palpation minutieuse qui lui servira à déceler les blocages, pertes de mobilité ou autres troubles qui affectent son patient.

La thérapie n’est pas invasive, et même si le thérapeute peut demander à son patient de contracter des muscles ou le faire mouvoir rapidement par moments, le traitement n’est pas censé être douloureux. Tous types de troubles locomoteurs, nerveux, circulatoire, digestif et même respiratoires peuvent être traités par l’ostéopathie… mais les limites sont bien réelles. Dans les cas où elle ne peut soigner, l’ostéopathie peut servir de traitement complémentaire pour alléger les effets indésirables d’un traitement lourd ou pour accélérer son action.Elle est même employée pour aider à combattre des dépendances (tabac, alcool, …) des troubles sexuels, ou pour renforcer la rééducation après des accidents ou traumatismes graves.

ostéopathie

Le même modèle est appliqué pour le déroulement des séances d’ostéopathie Elles commencent toujours par des interrogatoires visant à déterminer les antécédents médicaux du patient, après quoi les palpations peuvent commencer. En général il y a des séances complémentaires pour s’assurer du fonctionnement et de la stabilité du résultat obtenu au cours des séances précédentes.

 

Un traitement de luxe ?

Le coût d’une consultation ostéopathique peut s’élever jusqu’à 70 euros dans certains cas. Et le remboursement n’est pas assuré par la Sécurité Sociale (uniquement par certaines mutuelles, et ce partiellement). On pourrait donc penser que seuls ceux qui en ont les moyens peuvent consulter un ostéopathe.

Toutefois, la possibilité reste ouverte pour tout malade de se rendre dans un centre de formation pour être soigné par des étudiants. Les séances sont encadrées par des professionnels, afin de garantir la sécurité des patients. Une alternative moins coûteuse qui permet au patient de contribuer à la formation de la prochaine génération d’ostéopathes. Pour trouver un ostéopathe, il suffit de se rendre sur le site du Syndicat Français des Ostéopathes (SFDO).