Repos périodique inéluctable pour la régénération de l’organisme, le sommeil est tout aussi important pour l’adulte comme pour les enfants. Lorsqu’on dépasse le cap de la puberté, il dure généralement huit heures. Mais plus on est jeune, plus on a besoin de temps pour dormir.
La durée du sommeil de l’enfant dépend généralement de son âge. Il peut aller jusqu’à 17 heures pour un enfant de moins de trois mois. Ce temps s’écourtera au fur et à mesure que l’enfant grandit : de 15 heures jusqu’à l’âge d’un an ; de 12 heures entre un an et trois ans ; de 10 heures le temps que l’enfant ait six ans. Et de neuf heures, entre six et quinze ans. Évidemment, le sommeil nocturne ne satisfera jamais ce besoin. Ce qui fait que l’enfant doit faire des siestes périodiques dans la journée, allant d’une à trois siestes par jour jusqu’à l’âge de quatre ans.
Mais pourquoi dormir autant ?
Durant cette première partie de la vie humaine qui va de la naissance à la puberté, le sommeil vaut plus qu’une régénération de l’organisme. Bien dormir pour l’enfant équivaut à une croissance optimale et un développement adéquat de son système nerveux. Quand le corps de l’enfant se trouve en effet en état de repos, le processus de production des hormones de croissance se déclenche. C’est-à-dire que l’enfant grandit littéralement en dormant. C’est également pendant le sommeil, où les rêves se produisent et où l’activité du cerveau est à son apogée, que le système nerveux de l’enfant se construit. Mais plus important encore, c’est dans son sommeil que l’enfant assimile ce qu’il a appris.
Par conséquent, si son sommeil vient à être troublé ou abrégé, la continuité normale de cette croissance sera interrompue.
Quid du pré-coucher
Au cours des neuf premiers mois de l’enfance, il n’y a pas lieu de s’inquiéter quant aux troubles du sommeil car quand bébé a faim, il s’éveille. Par ailleurs, à partir du dixième mois, chers parents, il convient de nous conformer à des dispositions adéquates afin de bien gérer le sommeil de notre enfant.
D’abord, sachez que lorsqu’il baille, se frotte les yeux, pleure pour des raisons inconnues, c’est que le sommeil est proche. Ainsi, il nous est conseillé d’adoucir la rupture parents-enfant précédant le coucher. Intégrez un environnement apaisé afin de favoriser son sommeil. Parlez-lui. Quand vous lui dites que c’est l’heure de faire dodo, il comprendra. Rassurez-le. Placez à côté de lui un objet auquel il tient et auquel il pourra s’accrocher si pendant la nuit, il se réveille.
Halte aux solutions de facilité
Sachez également gérer ces interruptions de sommeil. N’adoptez pas des solutions de facilité telles que le bercement ou le biberon pour l’endormir car bébé risque de s’en accoutumer.
Le site mpedia, développé par les médecins spécialistes de l’enfant pour les parents, nous recommande « la règle des 3 – 5 – 10 » pour y remédier : à la première interruption, attendez 3 minutes avant d’intervenir. Parlez-lui calmement. Décalez cette intervention de 5 puis de 10 minutes pour les prochaines interventions afin de déshabituer le bébé.
Mais si vos efforts restent sans résultat, consultez un pédiatre afin qu’il puisse vous aider à réorganiser le sommeil de votre enfant, car médicamenter systématiquement votre enfant est à proscrire.